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Petite vie. 

La routine. 

Le chum, la peanut, le travail, le souper, le bain et finalement arrive 21h30 et on est brûlé. On “s’éfouerre” sur le divan.

Je me regarde dans le miroir et tout ce que je vois, c’est la maman d’une peanut de bientôt 2 ans, fatiguée. Non, pas fatiguée d’être maman, non non non, quoi que les réveils fréquents et nocturnes, peuvent parfois remettre en question bien des choses. Si vous vous dites “ah bien, la/le mien a fait ses nuits à 3 mois”, ben dites vous qu’un jour, il y aura le retour du karma. Non sérieusement, je suis fatiguée d’être ce que je suis. Une femme de bientôt 28 ans, mal dans sa peau.

Revenons en arrière. 

(1993-1999) À l’école j’ai toujours détesté le sport. Je me souviens au primaire, des genres d’olympiades entre les 3 écoles de la région. Le sprint. LE SPRINT. Les professeurs qui s’époumonaient à me crier de courir. Courir? Je croyais que courir c’était comme marcher. Un coup que tu sais, tu ne l’oublie jamais. À ce moment là, j’ai vraiment commencé a détester le sport. En fait ma santé était tellement mal en point que j’avais oublié comment courir. J’étais INCAPABLE de courir. C’est possible? On dirais que oui. En fait, je crois que les professeurs n’y croyaient pas non plus. Avec la honte que cet événement ma créé, j’ai toujours détesté courir. Détesté le sport. 

(1999-2004) J’ai pris réellement conscience de mon poids au secondaire. En secondaire 2 en fait, quand j’ai commencé a moi-même choisir mes vêtements. Des vêtements HOT, comme n’importe quel ado de ce monde. C’était des vêtements L-XL, dans des boutiques régulières. J’avais 12 ans. Je me souviens aussi de mes pantalons qui étaient des 12 ans. Et je n’avais pas encore de hanches à ce moment là. En secondaire 5, des 16 ans. Le calvaire. Les vêtements trop petit dans les boutiques régulières. Trop grand dans les boutiques 14+. Et laid. Surtout laid pour une fille de 16 ans. Quelle fille de 16 ans rêve de s’habiller comme une dame de 30-40 ans? Donc mes vêtements n’étaient pas des vêtements que j’aimais, mais bien, des “Bah, ça, c’est pas siiiii pire.”

Je me souviens de jour ou ma balance à affiché le 200lbs. Je voulais mourir. Au sens figuré. 

J’ai pleuré toute la soirée. Mais je n’ai rien changé. 

(2004-2007) Au cégep, j’ai eut des cours d’éducation physique. Pas seulement ceux qui nous apprennent comment tuer quelqu’un au soccer ou avoir honte au basketball… Mais celui qui nous explique l’importance qu’une saine alimentation et de l’exercice physique dans la vie.  Pas la vie à l’école. La vraie vie. Celle ou tu travailles 40h semaine, ou t’as plusieurs bouches à nourrir et où tu t’éfouerre dans le divan à 21h30 parce que t’es brûlé. Évidemment, je n’ai rien appliqué de tout ce que j’ai appris. MAIS l’information est restée stockée quelque part dans ma tête. 

(2007-2011) Ensuite, viens la vraie vie. J’ai commencé à travailler. J’ai rencontré mon chum. On a plusieurs fois tenté de perdre du poids. Sans succès. Mais où est donc le coup de pied dans le cul qui me manque?

(2011) La journée de la St-Valentin. J’ai décidé que c’était assez. Je voulais changer, je pouvais changer. J’ai changé. À ce moment, la balance indiquais 220lbs. J’ai perdu 20 lbs en 2 mois. En avril, de grosses rénovations ont mis un terme a mon élan. C’était comme frapper un mur. J’avais acquis pendant ce 2 mois là, un self-control béton et une volonté de fer que j’ai perdu en perdant ma routine d’entrainement. Cet été là, j’ai été malade. J’ai perdu un 15lbs supplémentaire, que je n’ai pas repris immédiatement.  J’étais bien dans ma peau.  185lbs. Oui, j’avais encore du poids à perdre, mais je me sentais bien.

(2012-now) En novembre, j’ai appris que j’étais enceinte.  Je faisais 195lbs que je maintenais depuis un bon moment. En juillet 2013 j’ai accouché de ma peanut.  A la fin de ma grossesse, mon poids est monté jusqu’à 246lbs. Je suis redevenue par la suite à 220. 220!! Mon poids de départ… en 2011. Je me suis stabilisé à 215. 

La motivation. Cette vilaine bestiole qui pointe le bout de son nez la journée, mais dans les moments critiques, qui reste bien cachée au fond de son trou. Je me sens mal, molle, paresseuse, vide d’énergie. Je suis fatiguée d’être fatiguée. 

Mon chum est une grande source d’inspiration pour beaucoup de monde. En 1 an, il a perdu 160lbs.  L’opération bariatrique a été le coup de pied pour maintenir une vie plus saine. Ce qui, personnellement, m’a le plus inspiré c’est le Spartan Race qu’il a accompli cette fin de semaine. Le dépassement de soi. La fierté et la reconnaissance d’avoir accompli cette épreuve. Ce que je n’ai pas ressenti depuis… 2011. Je ne suis pas jalouse, je prends juste conscience que je dois m’y mettre moi aussi.  Les efforts mènent aux résultats… Pas la paresse et les excuses.  Si je veux montrer le bon exemple à ma peanut, je dois faire quelque chose. Tout d’abord pour moi, mais aussi pour elle et pour mon homme.

Je dois m’y mettre avant que ma santé en souffre. Pour l’instant, je suis encore jeune, ma santé est relativement bonne. Au sens médical, je ne souffre pas de diabète ou d’autres maladies dans cette catégorie là.

JE DOIS ME FAIRE UNE PROMESSE. 

Personne ne peux changer à ma place, et je le sais très bien. Je n’ai pas la face voilée par le mensonge. Si je suis grosse, disons le, ce n’est pas la faute des autres. Il n’y a qu’une seule personne qui est le maître à bord et c’est moi même. J’ai le pouvoir de changer. 

No more excuses just do it.

Oui mais c’est difficile me lever à 6h du mat, après une nuit de merde. Ah… parce que toutes les nuits sont des nuits de merde. J’me souviens même pas de la dernière fois ou j’ai eut la sensation d’être reposée le matin venu. 

Ben justement, si tu fait rien, y’a rien qui va changer.

NO MORE EXCUSES JUST DO IT.

Oui mais j’déteste avoir mal partout, suer comme un porc. 

Ben justement, sans effort, y’a pas de réussite.

NO MORE EXCUSES JUST DO IT.

Oui mais j’ai zéro motivation. Ma paresse est à pleurer. 

Ben justement, tu veux rester comme ça toute ta vie?

NO MORE EXCUSES JUST DO IT.

C’est ce que tu veux? Vivre ta vie a l’aide d’excuses, sans jamais rien accomplir? Toujours regarder les autres en les mettant sur un piédestal? Qu’est-ce qu’ils ont de si différents les autres, dans le fond?

NO MORE EXCUSES JUST DO IT.

Je sais que je peux le faire, je l’ai déjà fait.

Oui c’est vrai.

NO MORE EXCUSES JUST DO IT.

Je veux devenir une meilleure personne.

No more excuses just do it.

A partir d’aujourd’hui. Mon nouveau credo.

Je vais aussi me le faire tatouer, question de ne jamais l’oublier.

NO MORE EXCUSES

JUST DO IT.